Hymnes à l’amour, Anne Wiazemsky

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Hymnes à l’amour, Anne Wiazemsky.
Grand prix RTL-Lire 1996
Collection Folio, n°3036

 

 

Mon commentaire concernant ce livre autobiographique pourrait se résumer à un simple écho à son titre : un Hymne à l’amour.

Anne Wiazemsky, c’est une écriture pleine de tendresse, de sensibilité, de fraîcheur. De ces livres qui font du bien et que l’on relit avec délectation. L’auteur contemporain que j’ai le plus lu et relu, dont j’ai le plus offert les livres. C’est dire si je l’apprécie !

A la mort de sa mère, l’auteur a trouvé, mêlés aux documents familiaux, le testament de son père décédé 30 ans plus tôt. Dans ce dernier, le souhait que soit remis à une inconnue genevoise le disque d’Edith Piaf, Hymne à l’amour. Pourquoi ce désir ? Quel rôle a joué cette femme dans la vie de son père ? En accomplissant son vœu testamentaire, Anne Wiazemsky nous emmène sur les chemins de son enfance :  celui de sa mère, discrète et neurasthénique, de son père, gai et brillant volage et celui de sa tant aimée nourrice Madeleine, le tout sous le regard émouvant et attentionné de son illustre grand-père, François Mauriac. Des hymnes à l’amour d’une déchirante beauté, déclarés à chacun de ses proches.

Un bijou de sensibilité. A savourer sans modération.

 

Ce roman a fait l’objet d’une adaptation au cinéma par Jean-Paul Civeyrac, sous le titre « Toutes ces belles promesses ».