Le lac des cygnes, lu par Elodie Fondacci et illustré par Régis Lejonc : un enchantement!!!

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Le lac des cygnes, lu par Elodie Fondacci

Illustrations Régis Lejonc

Editions Gautier-Languereau, octobre 2012

Livre plus CD.

      Qui ne connait pas Le lac des cygnes, sublime ode à l’amour sur une partition de Tchaïkovski?

     Pour ce célèbre ballet, il fallait un chorégraphe de talent et une danseuse étoile. Ainsi, les dessins furent confiés à Régis Lejonc, à la palette douce et belle, poétique et enchanteresse. La danseuse de mots ne pouvait être que la divine Elodie Fondacci, laquelle illumine les soirées de radio Classique avec son émission « Histoires en musique ».

 

     Le résultat est un enchantement. Un bijou sonore et visuel. Un voyage sur les ailes d’un cygne sauvage, la belle Odette, ainsi condamnée à ne redevenir femme que la nuit. Jusqu’à ce que le prince Siegfried rompe le sortilège par la force de son amour…

 

     La voix envoûtante de Élodie Fondacci nous emporte et nous transporte. On devient cygne à notre tour, volant au dessus des cascades limpides, des montagnes majestueuses et des immenses forêts. On n’a pas envie de se poser. On n’a pas envie le livre de reposer. On n’a pas envie qu’Élodie tire sa révérence le ballet terminé.

 

     Je n’ai pas aimé ce livre, je l’ai adoré!

     Un ENORME coup de coeur!

Tout savoir sur…La malédiction des start-up, de Guy Jacquemelle, aux éditions Kawa

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La malédiction des start-up, de Guy Jacquemelle

Editions Kawa, Octobre 2012

Collection dirigée par Henri Kaufman

    

     Ces amis de longue date se marièrent pour le meilleur et pour le pire. De l’union de leur intelligence, de leur talent, de leur passion, de leur créativité, de leur génie respectifs, naquirent de beaux enfants. Des enfants à la croissance exceptionnelle. Et le monde entier de s’extasier. Et chacun de vouloir les adopter. Cette progéniture autour de laquelle ils se sont rassemblés va pourtant être la cause de leur divorce.

     Ces enfants s’appellent …Apple, Microsoft, Facebook et Twitter. Leurs parents? Des couples dont on n’a souvent retenu qu’un seul nom : Steve Jobs, Bill Gates, Mark Zuckerberg et Evan Williams. Pourquoi Paul Allen, Eduardo Saverin, Steve Woniak et Noah Glass sont-ils passés aux oubliettes?

     L’amitié et les affaires, une union impossible alors ? Dans ce brillant essai, Guy Jacquemelle tente d’y répondre. Il retrace pour nous l’épopée extraordinaire de ces duos amicaux à l’origine des sociétés majeures du net. Des amis partis de rien, dont la société va faire flamber les cours de la bourse. The american dream. Ou presque.

     Quelles sont les pierres d’achoppement? Est-ce la personnalité? L’ambition? L’éducation? Les accidents de la vie? L’arrivée d’une tierce personne? Tout cela en même temps?

     Une analyse percutante et enrichissante dont Guy Jacquemelle tire en dernière partie des enseignements à l’usage de celles et ceux qui désirent créer une start-up entre amis. Quels sont les écueils à éviter, les points de concordance à respecter? En 23 points, il offre un guide pratique tiré des expériences des entreprises sus-citées.

 

     Un essai riche en enseignements sur ces sociétés que l’on croyait connaître et un guide précieux pour les futurs entrepreneurs!

La Kar’interview de Juliette Nothomb ! « Delacrème » des cordons-bleus

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     Que se passe t-il quand une prestigieuse maison comme Delacre confie ses biscuits à la fée des fourneaux, Juliette Nothomb? Il en nait un grimoire absolument savoureux, régal tant pour les pupilles que pour les papilles, dont Juliette accepte de nous livrer les secrets.

     Millefeuilles Délichocs, la panade du goûter en verrines régressives, cheesecake Spritsococo, gazpacho de fraises ou encore chicons au gratin façon Delacre pour ne citer que ces exemples, petits et grands enfants, gourmets et gourmands, trouveront leur bonheur dans ces cinquante recettes magiques.

     Vous n’êtes pas un cordon bleu? Qu’à cela ne tienne! Juliette vous rassure d’emblée, avec l’ineffable humour qui la caractérise: «  Malgré tout le respect que – j’en suis sûre – , je vous inspire, vous vous doutez bien que j’ai été par le passé (et même encore aujourd’hui) une cuisinière débutante. J ‘ai connu des déboires en tout genre et c’est en connaissance de cause que je m’efforce de vous éviter les mêmes mésaventures en détaillant les recettes au maximum. C’est pourquoi elles vous paraîtront parfois un peu longues, mais rappelez-vous : c’est pour votre bien! » »

    Un livre de recettes ingénieuses et délicieuses, à déguster sans modération. Ou quand avec Juliette Nothomb, la gourmandise devient un délectable défaut!

 

 Rencontre avec l’auteur :

     Vous nous offrez en cet hiver 2012 un quatrième livre, résolument gourmand, délice pour les papilles comme pour les pupilles, intitulé « Carrément biscuits », 50 recettes sucrées et salées à la mode Delacre.
     Comment vous est venue l’idée de détourner ces biscuits pour en réaliser des recettes inédites?

     J’ai été contactée par la maison d’édition qui, conjointement avec Delacre, m’ont demandé de rédiger les recettes de ce livre. La seule difficulté a été de travailler ces biscuits sans les trahir ni proposer de gloubiboulgas.
     L’art culinaire est souvent perçu comme sacré, le territoire de quelques initiés. On a le sentiment, à la lecture de vos deux ouvrages de recettes, que vous cherchez à contrario à démocratiser l’accès à cet art. Considérez-vous qu’en tout un chacun sommeille un cordon bleu (plus ou moins étoilé, sourire)?

     Comme dans toute discipline inconnue, se lancer dans la cuisine fait peur. Bien sûr, celle-ci demande un minimum de doigté et de concentration, cependant certaines recettes pas assez détaillées ou au déroulement mal sychronisé donnent une image himalayesque là où il n’y a que d’aimables collines à franchir; de plus, en cuisine nombre de fiascos sont aisément rattrapables, il suffit d’un minimum d’ingéniosité et de beaucoup de bluff (ces deux notions s’acquièrent facilement). Mon conseil, comme dans toute discipline: travailler! l’expérience apprend plus que le plus pointu des coaches…quant au cordon bleu, il y a le lavande, le pétrole, le schtroumpf, l’azur…vous atteindrez vite votre nuance de prédilection!
    Qu’est ce qui a guidé le choix de ces 50 recettes : La rapidité de réalisation? Le côté ludique? La relative facilité ou complexité d’élaboration? Tout cela en même temps?

      En premier lieu, le ludique; mais aussi un minimum de complication – espace typographique oblige – et surtout la gourmandise.

 

     Comment vous sont venus cette passion et cet indéniable talent pour la cuisine? Est-ce le fruit d’un enseignement ?

     A part quelques bases inculquées par ma mère et ma grand-mère, je suis à peu près autodidacte (à grand renfort de bouquins et de pratique). Dans ma famille, chaque fête s’assortissait d’un festin, donc j’ai le pavlov « fête = miam ». Et puis, mes parents ont fortement encouragé (voire un peu forcé la main) de nos découvertes gustatives. Eh oui, l’apprentissage de la gourmandise est un parcours ardu:-)
    Que conseilleriez-vous à une personne qui a des complexes en matière culinaire et qui a à son actif bien des ratages mémorables (…comme je ne citerai pas de nom! ) ?

     Commencer par du simple et rigolo, par exemple confectionner une chantilly, en remplir une poche à douille cannelée et dresser des rosettes de toutes sortes. Il suffit de prévoir un bol de fraises pour tout consommer après!

 

     Quelle est votre recette favorite dans ce livre?

     J’ai un petit faible pour le « merveilleux russe » pour sa belgitude et son fondant-croustillant.

 
Auteur de romans jubilatoires pour enfants « Des souris et des mômes », « La vraie histoire de la femme sans tête », mais aussi d’ouvrages de cuisine savoureux « La cuisine d’Amélie » ou ici « Carrément biscuits », vous avez plusieurs couleurs, et quelles ravissantes couleurs, à la palette de votre talent. Quel est votre domaine de prédilection : cuisine ou écriture ?

     Certaines périodes de l’année sont plutôt axées cuisine, d’autres écriture; les deux sont à la fois complémentaires, et très différentes, ce qui me permet de changer d’air à loisir. J’aime beaucoup jongler entre les deux. Quant à préférer l’une ou l’autre, c’est question de saison, d’énergie, d’humeur, mais rien de catégorique.
 

    Quelques ingrédients de votre prochain livre ? Roman, autre?

    Au jour d’aujourd’hui, le prochain sera un livre de cuisine, sur lequel je travaille déjà car à cause du nombre d’intervenants (photos, stylisme, graphisme, etc) les délais sont très courts!

Le Karinotron avec… Valérie Tong Cuong!

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Après avoir travaillé plusieurs années dans la communication, Valérie Tong Cuong se consacre aujourd’hui pleinement à la littérature et à la musique. Sept romans à son actif, de nombreuses nouvelles, mais aussi des écrits pour le cinéma et la télévision, ou encore cinq albums avec son groupe Quark, Valérie Tong Cuong a posé de bien jolies notes sur la partition de son talent. Et ce n’est pas fini! Car l’auteur nous apprend à la faveur de ce Karinotron une nouvelle jubilatoire : la parution proche de…son huitième roman.

    Rendez-vous est d’ores et déjà pris, Valérie!

 

Le Karinotron de Valérie Tong Cuong :

 

1- Votre livre de chevet :

     Je m’apprête à commencer “la traversée des catastrophes”, un essai de Pierre Zaoui sur les bouleversements de l’existence qui promet d’être passionnant.

 

2- Vos lectures :

      Elles sont éclectiques, des romans contemporains (l’an dernier j’ai adoré “Bohème” d’Olivier Steiner), des romans classiques qui sont parfois des relectures (Dostoïevski, Faulkner), mais surtout des essais et des documents sur le développement personnel, la méditation, la conscience, les neuro-sciences, la psychologie et la psychiatrie, les comportements humains ou encore les grandes questions de société qui sont mes sujets de prédilection.


3- Votre façon d’écrire :


Un jour, -après une phase de maturation inconsciente, bien sûr -, les personnages surgissent en moi et je sais que le moment est venu d’écrire ce qu’ils vont me raconter d’eux. Ils deviennent ma priorité, m’habitent, m’interpellent, prennent une dimension quasi-réelle, alors je jongle avec le temps pour les rejoindre le plus souvent possible. Sur un plan pratique, je n’ai pas d’agenda planifié. Mais même lorsque je n’écris pas, je suis avec eux d’une manière ou d’une autre.


4- Votre rapport aux lecteurs :

     Intense et riche. Moi qui suis de nature solitaire, j’apprécie énormément les rencontres avec les lecteurs. Certains, à travers leur lecture très personnelle, m’apprennent des choses que j’ignorais sur mes propres romans. D’autres nourrissent mes réflexions en partageant leurs expériences personnelles. J’en éprouve beaucoup de gratitude.


5- Votre prochain livre :


Il sera en librairie très prochainement. Je reviens avec ce livre à mon terrain favori, le roman choral. Et je compte bien vous surprendre !

 

Site de l’auteur : http://www.valerietongcuong.com

Daniel Picouly et l’orthographe : à lire… sans « fôte »!

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La faute d’orthographe est ma langue maternelle, de Daniel Picouly,

Editions Albin Michel, septembre 2012

 

      Etre écrivain aujourd’hui n’exclut pas d’avoir eu quelques démêlés avec l’orthographe par le passé. C’est le cas de Daniel Picouly qui revient avec humour, générosité, autodérision, sur ses années d’apprentissage scolaire.

      Il n’aimait pas l’orthographe et l’orthographe le lui rendait bien. Les fautes fleurissaient sur le champ de ses cahiers comme des boutons d’or au soleil. Une floraison qui lui valut la note suprême d’un double zéro. Celui que l’instituteur surnommait le  » Landru de la grammaire », le  » Petiot de la conjugaison » battit en effet un nouveau record à la dictée : 26 fautes 3/4! Et d’être privé de recréation à perpétuité. Mais ce ne fut pas la sanction qui fut la plus dure à accepter pour le jeune Daniel, mais les propos qui l’accompagnèrent :  » Il faut vraiment être bête… Bête à manger du foin! » Ce faisant, l’enseignant venait sans le savoir de signer sa condamnation à mort. Car insulter les personnes auteurs de fautes d’orthographes, c’était insulter la mère du futur écrivain, une spécialiste en la matière.

 

      Un ouvrage truculent, à déguster sans faute (…et pas d’orthographe!)

 

P.104 :  » Le soir, quand on lit son texte, c’est de la passion amoureuse.

Ce qu’on écrit et ce qu’on voulait écrire sont au lit ensemble.

Deux corps mêlés en sueur.

On ne fait plus de différence entre le désir du texte et le texte.

Le lendemain matin, on tend la main et…les draps sont froids.

Il ne reste que le texte nu.

Et maintenant on doit le rhabiller.

Il faut écrire en amant et relire en mari.« 

 

Informations pratiques :

ISBN : 978 222 6243 027

Prix éditeur : 12,50€

Nombre de pages : 121