Prix 2014 de la Closerie des Lilas : Lola Lafon!

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Créé en 2007, le Prix de la Closerie des Lilas a pour originalité de couronner une romancière de langue française dont l’ouvrage paraît à la rentrée de janvier. Depuis 8 ans, la vocation du Prix est de promouvoir, en toute indépendance, la littérature des femmes. Le Prix de la Closerie des Lilas 2013 avait été attribué à Alice Zeniter pour « Sombre dimanche » paru aux éditions Albin Michel.

Cette année, le Prix de la Closerie des Lilas 2014 a été attribué au second tour à 8 voix à Lola Lafon pour « La petite communiste qui ne souriait jamais » paru aux éditions Actes Sud contre 7 voix à Inès Benaroya pour « Dans le remise » paru aux éditions Flammarion.

Le jury invité en 2014 est composé de Cécilia Attias, Roselyne Bachelot, Lydia Bacrie, Mireille Darc, Anne Michelet, Mazarine Pingeot, Daphné Roulier, Amanda Sthers, Karine Tuil. Le jury permanent est quant à lui composé d’Emmanuelle de Boysson (Marie-Claire, romancière), Adélaïde de Clermont-Tonnerre (Point de Vue, romancière), Carole Chrétiennot (cofondatrice du Prix de Flore), Stéphanie Janicot (Muze, romancière), Jessica Nelson (Au Field de la nuit, TF1), Tatiana de Rosnay (romancière).

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 Le livre lauréat:

Parce qu’elle est fascinée par le destin de la miraculeuse petite gymnaste roumaine de quatorze ans apparue aux JO de Montréal en 1976 pour mettre à mal guerres froides, ordinateurs et records au point d’accéder au statut de mythe planétaire, la narratrice de ce roman entreprend de raconter ce qu’elle imagine de l’expérience que vécut cette prodigieuse fillette, symbole d’une Europe révolue, venue, par la seule pureté de ses gestes, incarner aux yeux désabusés du monde le rêve d’une enfance éternelle. Mais quelle version retenir du parcours de cette petite communiste qui ne souriait jamais et qui voltigea, d’Est en Ouest, devant ses juges, sportifs, politiques ou médiatiques, entre adoration des foules et manipulations étatiques ?
Mimétique de l’audace féerique des figures jadis tracées au ciel de la compétition par une simple enfant, le romanacrobate de Lola Lafon, plus proche de la légende d’Icare que de la mythologie des “dieux du stade”, rend l’hommage d’une fiction inspirée à celle-là, qui, d’un coup de pied à la lune, a ravagé le chemin rétréci qu’on réserve aux petites filles, ces petites filles de l’été 1976 qui, grâce à elle, ont rêvé de s’élancer dans le vide, les abdos serrés et la peau nue.

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