Le dernier banquet, de Jonathan Grimwood
Éditions Terra/Nova, septembre 2014
Dans la France du XVIIIème siècle, Jean-Charles d’Aumout n’a que cinq ans quand ses parents sont retrouvés morts de faim dans les ruines d’une propriété dont ils ont hypothéqué jusqu’à la dernière parcelle. Un mois passe avant que l’on ne se rende compte de son existence, livré à lui-même dans la cour de la ferme. Dans sa bouche, un scarabée noir dont il se délecte. Près de lui, une montagne de carcasses mâchouillées. Car dès son plus jeune âge, Jean-Charles d’Aumout fait montre d’un sens aigu et pour le moins déconcertant du goût. Tout ou presque est sujet à curiosité, à expérience gustative. Quand le Régent et ses hommes le découvrent, ils ne sont qu’au début de leur surprise.
Pris sous l’aile du Régent, Jean-Charles poursuit son existence à l’Académie militaire. L’occasion pour lui de parfaire son palais, de tester des recettes aussi étonnantes et détonantes que la fricassée de souris, le ragoût de chien ou encore le chat à l’estragon. Alors que souffle le vent de la Révolution, Jean-Charles d’Aumout grimpe les échelons de la société, épouse Virginie, la fille du Duc de Saulx. Mais au coeur de la tempête, son cap reste et restera toujours le même : rechercher le goût parfait, le goût absolu, y compris sur le corps des femmes. « La découverte de nouveaux goûts me donne le sentiment d’être vivant. »
Un roman plaisant qui n’échappe pas cependant à quelques longueurs.
Informations pratiques :
Prix éditeur : 20€
Nombre de pages : 336
ISBN : 978 2 8246 0504 3