Lorsqu’une source de bonheur est toujours là, elle finit par perdre de son pouvoir réjouissant sur nous. Pour contrer cette habituation, deux solutions : l’adversité (qui nous rappelle toute la valeur du bonheur) ou la prise de conscience (qui nous pousse à garder les yeux ouverts, même quand tout va bien). Si nous étions des sages, la seconde nous suffirait pour savourer nos bonheurs simples ; mais souvent, c’est la première qui nous ouvre les yeux de force.
Christophe André – Et n’oublie pas d’être heureux