Prix Médicis 2017 : Yannick Haenel

Ils étaient 15 en finale, pour le Prix Médicis du roman français 2017. Le jury a tranché ce midi en faveur de Yannick Haenel.

Aussi en lice pour le Prix Goncourt et le grand prix du roman de l’Académie française, le romancier Yannick Haenel a remporté jeudi le prix Médicis pour « Tiens ferme ta couronne » (Gallimard).

L’auteur primé : Yannick Haenel

Yannick Haenel co-anime avec François Meyronnis la revue Ligne de risque. Il a récemment publié aux Éditions Gallimard Cercle (2007, Folio n° 4857) et Jan Karski (2009, Folio n° 5178), prix du Roman Fnac et prix Interallié.

Le livre lauréat : Tiens ferme ta couronne

Le prix Médicis étranger a été attribué au romancier italien Paolo Cognetti pour « Les huit montagnes » (Stock), traduit par Anita Rochedy et le Médicis essai a récompensé l’Américain Shulem Deen pour « Celui qui va vers elle ne revient pas » (Globe), traduit par Karine Reignier-Guerre.

 

 

 

 

Prix Interallié 2017 : 3ème sélection

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Le jury du prix Interallié 2017 a annoncé, ce jeudi 9 novembre, sa troisième sélection. Il a retenu quatre auteurs. 

Le prix, qui devait initialement être attribué le 8 novembre, a pris un peu de retard. Ce n’est que la 3ème sélection qui est annoncée aujourd’hui. Une sélection qui retient quatre auteurs et quatre éditeurs.

La troisième sélection :

  • Un certain M. Piekielny de François-Henri Désérable  (Gallimard)
  • La gloire des maudits de Nicolas d’Estienne D’Orves (Albin Michel)
  • La nostalgie de l’honneur de Jean-René Van der Plaetsen (Grasset)
  • L’art de perdre d’Alice Zeniter (Flammarion)

Le jury :

Président du jury : Philippe Tesson

Le jury se compose de Gilles-Martin Chauffier, Stéphane Denis, Jacques Duquesne, Serge Lentz, Eric Neuhoff, Christophe Ono-dit-Biot, Jean-Marie Rouart, Jean-Christophe Rufin et Florian Zeller.
Le prix Interallié sera finalement remis le mercredi 22 novembre à Paris.

Rentrée littéraire. Vous connaissez peut-être, Joann Sfar (Albin Michel)

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Vous connaissez peut-être, Joann Sfar

Editions Albin Michel, août 2017

Rentrée littéraire

 

Une histoire autobiographique sur les dangers des réseaux sociaux, les mirages de l’image. Un sujet intéressant en soi mais traité ici de façon trop brouillonne et tirée par les cheveux… Déception de cette rentrée littéraire.

La femme dont il est éperdument amoureux, et qu’il surnomme « le bibelot » est pour l’auteur la femme idéale à un détail près : elle est mariée. Et de souffrir de cette interminable attente, de sa promesse jamais tenue de quitter son mari. Entre sport, psychanalyse et dessin, il tente vainement de l’oublier. Sa fille lui conseille alors de cesser de chercher à tout prix une femme et d’adopter un chien : « c’est moins de travail pour s’en occuper et tout aussi affectueux ». Aussitôt dit, aussitôt fait. Après avoir surfé sur le net en quête d’un animal à la bouille rassurante, le choix se porte sur Marvin, un bull-terrier très agité. Agitée aussi sera sa cohabitation avec les chats de la maison qu’il n’a d’autre ambition que de chercher à tuer.

Tandis qu’il dessine l’ordinateur allumé, Facebook lui adresse un de ses traditionnels messages d’invitation : « Vous connaissez peut-être ? » S’affiche alors le visage d’une très jolie jeune femme, une certaine Lili M. A. de Tel Aviv. Un prénom et un visage proches de ceux de sa mère. Troublant. Commencent des échanges écrits et téléphoniques entre eux. Ne vaut-il pas mieux investir dans cette relation que dans la chimère que représente son couple avec le « bibelot » ? Mais de même que la cohabitation avec Marvin se révélera très éloignée des joies qu’il avait imaginées, les promesses du beau visage de l’inconnue de Facebook ne seront pas tenues. Mirage des images qui vendent du rêve…

J’ai eu beaucoup de mal avec ce livre. L’auteur tourne longtemps autour du sujet, trop longtemps, au point qu’il en détourne le lecteur. On cherche le fil, on le perd, on croit le retrouver, on le reperd. Une déception en ce qui me concerne.