Dernier train pour Canfranc, Rosario Raro (éditions Kero)

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Dernier train pour Canfranc, Rosario Raro

Traduit de l’espagnol par Carole Condesalazar

Editions Kero, septembre 2017

 Une histoire incroyable, basée sur l’histoire vraie d’Albert le Lay, véritable Oskar Schindler français, qui a permis à des centaines d’hommes et de femmes de fuir la France occupée. Un roman qui nous plonge au cœur des années noires où l’humanité et la compassion semblaient denrée si rare.

1943 : gare de Canfranc, dans les Pyrénées. Dans cette enclave vitale transitent toutes les denrées destinées à l’Europe en guerre, fournies par la péninsule ibérique. Les clandestins à destination de l’Espagne aussi. Il s’agit donc d’un lieu particulièrement stratégique, occupé côté français par les nazis.

Dans cette gare, le chef de douane Laurent Juste est à la tête d’un réseau de résistants franco-espagnol.  Aidé notamment de Jana la jeune femme de chambre, de Montlum le musicien et du contrebandier Durandarte, il cache les fugitifs en transit vers l’Espagne, leur fabrique de faux papiers, leur fournit vêtements et nourriture, risque chaque jour sa vie pour sauver celle des autres.  Et fait des prouesses, ce qui a le don d’irriter et d’humilier les autorités allemandes. Ces dernières décident donc de durcir le ton en mandatant en gare de Canfranc, le commandant Gröber, officier allemand réputé drastique, jusqu’alors affecté au camp de Buchenwald. Un durcissement qui coïncide avec une nouvelle mission pour la résistance : faire passer clandestinement en Espagne des personnalités au nombre desquelles Joséphine Baker et Marc Chagall. Surveillés de près, les résistants parviendront-ils à offrir la liberté à ces personnes ?

Dans ce roman historique passionnant, Rosario Raro nous livre le destin incroyable de ces résistants de l’enclave de Canfranc. Une poignée d’individus au courage héroïque, qui, face à l’horreur nazie, ouvrirent à des centaines voire des milliers de fugitifs, une porte vers la liberté. Et leur évitèrent la « solution finale ». Refusant de reconnaître le gouvernement de Vichy, ils luttèrent pour la victoire alliée. Et la rendirent possible.

Un très bel hommage. Un devoir de mémoire. A lire !

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