©Karine Fléjo photographie
Un roman gorgé de soleil, lumineux, bienveillant, qui vous fera voyager en Italie. Des personnages viscéralement humains que vous n oublierez pas de sitôt.
Un aller simple pour l’Italie
Cela fait 40 ans que Maria tient un bar dans ce tout petit village italien. Un lieu incontournable, où chacun s’attable pour un café, un limoncello bien frais, une partie de scopa, ou un corneto. Maria, c’est un peu la maman du village, celle qui veille au bien-être de chacun. D’où le surnom donné à son bar : Mamma Maria.
Un bar où Sofia, traductrice, aime venir s’attabler pour travailler en terrasse. De retour de France où elle a rompu avec son petit ami Jérôme, elle peine à cicatriser de ses blessures. Mais Jérôme lui a intimé de choisir entre son village ‘pourri’ et lui. Alors elle a choisi. Pour autant qu’il lui ai laissé le choix.
Une femme et son enfant débarquent eux aussi au village sans l’avoir choisi. Parce qu’il en va de leur survie. Parce qu’ils ne pouvaient plus rester dans leur pays.
Si le village a réservé un accueil chaleureux au retour de l’enfant du pays, qu’en sera-t-il pour ces deux étrangers?
Un roman à siroter avec délice comme un verre de limoncello bien frais
Après Ciao Bella, premier roman au succès retentissant, Serena Giuliano nous revient avec un deuxième roman, Mamma Maria. Mieux, avec un aller simple pour l’Italie. Car quand vous aurez découvert la chaleur des habitants du village, quand vous aurez goûté à l’Amalfitano de Maria, quand vous aurez joué à la scopa avec Franco, quand vous vous serez reposés à l’ombre des citronniers, vous n’aurez plus envie de revenir. Tout comme vous n’aurez plus envie de fermer le livre et de quitter les personnages.
Un roman léger et profond a la fois, qui met l’accent sur la monté du racisme en Italie et dans le monde en général. Un livre qui nous montre que si certains sont agressifs et hostiles par peur de l’autre, peur des différences, l’homme peut aussi être capable du meilleur.
Un roman gorgé de soleil, qui se sirote comme un limoncello bien frais à l’ombre d’un citronnier.
©Karine Fléjo photographie
Informations pratiques
Mamma Maria, Serena Giulliano – Editions du Cherche midi, mars 2020 – 240 pages – 17 €
Merci karine pour tes précieux commentaires Précieux en ces temps de fermeture Ouverture lecture pour éviter cassures fractures Respirer …..rêver …s évader Même si nous sommes 3 Messager s Covidés enfermé s Bien à toi Karine Prend bien soin de toi Merci 🙏
Envoyé de mon iPhone
>
J’aimeAimé par 1 personne
Ma chère Agnès
Il est important de s’évader par l’esprit, de s’aérer la tête, de continuer le voyage intérieur. Et la lecture en est un moyen. Prenez soin de vous 💕🌸
J’aimeJ’aime
Merci pour cette magnifique chronique ! J’ai dans ma pal « Ciao Bella » dans lequel je vais prochainement me plonger et suivra dans aucun doute « Mamma Maria »!!
Au plaisir !
Stéphanie
J’aimeAimé par 1 personne
Merci Stephanie! Belle lecture à vous alors! Car avoir ces deux livres à découvrir c’est l’assurance d’avoir deux livres merveilleux en main
J’aimeJ’aime