Harlan Coben : Gagner n’est pas jouer

gagner n'est pas jouer

Le maître incontesté du thriller nous revient avec un héros cynique à souhait et une intrigue au suspens implacable.

Meurtre et tableau de maitre

Dans les beaux quartiers de New-York, la police découvre le corps d’un vieil homme, qui vivait en reclus. Surnommé l’Ermite, ce dernier ne sortait mystérieusement qu’une nuit par semaine de son logement. Près de son corps mutilé, un des 35 tableaux peints par Vermeer. Et pas n’importe lequel : un des deux tableaux de maître dérobés à la famille Lockwood il y a une vingtaine d’années. Quand Win Lockwood arrive sur place, il ne peut que le reconnaitre et s’interroger : où est le second tableau? Que fait ce Vermeer chez le vieil homme?

Quant aux tableaux, ils ont été volés quelques mois seulement avant l’enlèvement de la cousine de Win, Patricia, et l’assassinat du père de cette dernière. Retenue en otage dans la « cabane des horreurs  » avec 9 autres jeunes filles entre 16 et 20 ans, brutalisées, violées, elle fut la seule rescapée.

Pas plus qu’on n’a retrouvé les tableaux et les auteurs du vol, on n’a retrouvé les deux hommes responsables des enlèvements suivis de crimes…

Y-a-t-il un lien entre ces deux affaires? Si oui, l’Ermite est-il un des ravisseurs? Quelle est alors l’identité du second? Où est l’autre tableau?

Un suspense implacable

Dans Gagner n’est pas jouer, paru aux éditions Belfond, Harlan Coben choisit un héros qui a tout d’une tête à claques, que l’on ne supporterait pas deux minutes dans la vie, et qui, dans ce roman, est un personnage que l’on se surprend à adorer. Véritable dandy, d’un snobisme ostentatoire, insolent à souhait, cynique à ravir, force est d’admettre que ses réparties quand il s’adresse au lecteur sont justes jubilatoires. Un personnage d’un charisme fou, qui porte littéralement le roman et nous entraine dans le sillage de son enquête, riche en rebondissements.

Un roman à l’intrigue assez complexe comme assez souvent chez le romancier, non dénué d’humour, qui maintient le lecteur en haleine du début à la fin.

Informations pratiques

Gagner n’est pas jouer, Harlan Coben – éditions Belfond , octobre 2021- 397 pages – 27,50 €

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