Mon petit imagier, collection de Maxine Davenport et Cindy Roberts

Mon petit imagier, collection de Maxine Davenport et Cindy Roberts

Éditions Deux Coqs d’Or, janvier 2015

 

Les éditions Deux Coqs d’Or proposent une collection de petits imagiers qui ravira les bambins à partir de six mois. Sur quatre thèmes- Mes premières formes, Mes premiers 1,2,3.., Mes premières couleurs, Mes premiers mots-, ces livres invitent les petits à développer leur sens de l’observation mais aussi leur mémoire.  Grâce à des illustrations très graphiques (alternance de fonds blancs et de fonds noirs avec des dessins aux couleurs vives et des fers à dorer sur chaque page), le développement visuel et la concentration sont stimulés tout en offrant à l’enfant le bonheur de jouer.

Le format de 13*13 cm est quant à lui idéal pour la préhension, de même que les pages cartonnées particulièrement résistantes aux menottes parfois intraitables des petits.

Une collection qui permet un apprentissage ludique des notions essentielles avant l’entrée à l’école!

 

Prix éditeur : 5,95€

Nombre de pages : 12

Allez, viens jouer!, de Lucile Ghemar et Cédric Abt

Allez, viens jouer!, de Lucile Ghemar et Cédric Abt

Éditions Gautier Languereau, février 2015

 

Les éditions Gautier Languereau offrent aux enfants à partir de 3 ans une tendre histoire aux couleurs douces. Celle d’un lion paresseux et d’un petit singe facétieux.

Tandis que le lion s’étire nonchalamment, le singe s’ennuie. Et de solliciter le lion pour jouer. Mais ce dernier se fait tirer par l’oreille, s’étire, baille. Il préfère dormir! Notre tonique petit singe recourt alors à diverses techniques pour le dérider : grimaces, jonglage, danse, chant. Mais rien n’y fait. Alors, triste, il s’en va. Mais le lion demeuré seul se rend vite compte que son ami le singe lui manque, que c’est bien ennuyeux sans lui…

Un joli récit sur l’amitié, avec des illustrations tendres et poétiques, qui ravira les petits. Et les plus grands.

 

Prix éditeur : 9,90€

Nombre de pages : 25

Relié cartonné.

Retrouvez-moi en compagnie de Brigitte Kernel et de Bao le boa sur France Inter!

Ce mardi 17 février, Brigitte Kernel mettait la littérature jeunesse à l’honneur dans son émission Lire avec sur France Inter. Une émission à laquelle je fus invitée pour parler de Bao le boa, paru aux éditions Snow Moon en novembre 2014.

Retrouvez le podcast de l’émission en suivant ce lien : http://www.franceinter.fr/emission-lire-avec-livres-pour-enfants

Quant à Bao le boa, vous pouvez le trouver dans toutes les bonnes librairies et sur le site des éditions Snow Moon : http://www.snow-moon.biz/?/print/project-name-3/

Margaux, la miss Cra-Cra des Coquinettes, texte de Fabienne Blanchut et illustrations de Camille Dubois

Margaux, la miss Cra-Cra des Coquinettes, texte de Fabienne Blanchut et illustrations de Camille Dubois

Éditions Deux Coqs d’Or, février 2015

 

Le duo Fabienne Blanchut et Camille Dubois nous revient avec un nouvel épisode des aventures des Coquinettes : Margaux, la miss cra-cra des Coquinettes! Un dixième opus tendre et jubilatoire, auquel les jeunes lecteurs s’identifieront avec bonheur.

Parmi nos sept facétieuses et intrépides fillettes, Margaux pose problème. En effet, depuis toute petite, elle déteste l’eau.  Autrement dit, bain, douche, shampoing, lui valent de faire la tête et de s’enfuir. Elle ne ressemble pas à la coquette Lili! Visage maculé, genoux écorchés, vêtements tachés, mains couvertes de traits de crayons, sauts dans les flaques de boue, Margaux s’en moque. Et les autres de se moquer de celle qu’ils ont baptisé  » la crassouillette ».

Margaux sera t-elle toujours aussi indécrottable? Se cachera t-elle encore longtemps face à la menace de l’eau? Ou l’arrivée d’un nouvel élève, le bel Axel, influera t-il sur son comportement?

Une histoire pleine de rebondissements, aux couleurs acidulées, des fillettes aux bouilles craquantes, voilà un livre qui emportera dans son sillage les lecteurs en herbe comme leurs parents.

 

Prix éditeur : 5,50€

ISBN : 978 2 01 397994 8

 

Les corps inutiles, de Delphine Bertholon (JC Lattès) : à lire!

Les corps inutiles, de Delphine Bertholon
Editions JC Lattès, janvier 2015

Le corps, arme et armure.
Portrait intime de l’adolescence, drame psychologique aux accents de roman policier, Les corps inutiles déroule le fil d’une vie tourmentée par les démons du passé.

La soirée s’annonçait légère pour Clémence. A titre exceptionnel, du haut de ses quinze ans, elle avait en effet obtenu l’autorisation de se rendre à la fête de fin d’année donnée par sa copine de classe.
La rencontre qu’elle fit au détour de la rue avec « l’homme blond » en décida autrement.

Et sa vie de basculer.

La banalisation de l’agression par son camarade de classe Virgile, seule personne à laquelle elle se confia du bout des lèvres ce soir-là, scella sa détermination à n’en parler à personne d’autre. Jamais. « Parce qu’en vérité, personne ne pouvait comprendre ce qui s’était passé, ce soir-là, dans cette rue-là. Personne n’avait senti ce qu’elle avait senti. Vécu ce qu’elle avait vécu. » Et de se répéter les propos de Virgile, tel un mantra : « Allons Clémence, ce n’est pas si grave ! »
Mais son corps refuse d’oublier le traumatisme, se rebelle, se fait le porte-parole de ses cris et de sa peur enfouis. Qui n’a entendu la révolte de son corps, quand la violence des maux n’est que le reflet du silence des mots ? Ce dernier devient comme anesthésié, fermé à toute sensation, douleur comme douceur. Une armure. Mais aussi une arme, celle de Clémence devenue vengeresse. Chaque 29 du mois, date anniversaire maudite de son agression, elle offre en effet ce corps à des inconnus de passage, pour tenter de conjurer le sort, de reprendre le pouvoir: « Ils ne me prendront rien : je me donnerai d’abord. » Question de survie.

Avec ce nouveau roman, Delphine Bertholon nous prouve une fois encore, si besoin était, sa capacité extraordinaire à véhiculer les émotions, à disséquer avec intelligence et sensibilité les âmes au scalpel de sa plume. Le lecteur suit avec une vive émotion Clémence à 15 et 30 ans, le poids des traumatismes engendrés par les mots autant que par l’agression elle-même, la geôle invisible du silence dans laquelle elle s’enferme, la honte et la culpabilité qui grandissent en elle. Mais aussi, sa capacité extraordinaire à s’en sortir. Car la vie resurgit. Plus forte que tout.
Une réussite.
A lire !