La grande bible des remèdes naturels

La grande bible des remèdes naturels
Copyright photo Karine Fléjo

Découvrez comment soigner de façon naturelle les petits maux du quotidien grâce à cet ouvrage richement illustré et très complet. Les vertus des plantes n’auront plus aucun secret pour vous!

Remèdes naturels

Victoria Chown et Kim Walker, phytothérapeutes, ont recensé dans ce livre très complet un ensemble de plantes associées à leurs vertus médicinales.

Dans cette bible, vous trouverez comment réaliser des infusions et décoctions, des sirops et miels infusés, des glycérés, mais aussi des remèdes à usage externe comme les compresses, cataplasmes, crèmes, eaux florales ou encore bains.

De même, en cas de bobos du quotidien, pas de panique, un chapitre est consacré aux plantes pour soigner les petites blessures. Coupures, morsures, piqures d’insecte, allergies, migraines, brulures et autres aphtes ne vous résisteront plus!

Enfin, les auteures vous proposent tout un panel de remèdes naturels pour lutter contre diverses pathologies : problème circulatoire, système digestif, problème musculaire ou articulaire, système respiratoire, maux d’enfants, maux féminins, maux masculins pour ne citer que ces exemples. Cet ouvrage est vraiment complet et vous permettra de trouver réponse à tous vos maux ou presque!

Santé et bien-être avec les plantes

6 raisons d’acheter La grande bible des remèdes naturels de Victoria Chown et Kim Walker, aux éditions Artémis :

  • Il s’agit de remèdes et recettes simples à réaliser
  • Les plantes utilisées sont faciles à trouver dans la nature, en supermarché, herboristerie ou en magasin de diététique
  • Chaque remède a été testé et approuvé
  • Tout est 100% naturel et donc sain
  • C’est une approche holistique, autrement dit on traite la (les) cause(s) d’une affection et pas seulement les symptômes
  • Enfin, fabriquer ses propres remèdes confère une appréciable autonomie

Informations pratiques

La grande bible des remèdes naturels, pour soigner tous les petits maux du quotidien, Victoria Chown et Kim Walker – Editions Artémis – 176 pages – 20€

Livre pour enfant : Où se cache ma fille?

où se cache ma fille?

Un livre touchant, portrait d’une petite fille différente, réalisé à partir de patchworks et de collages

Portrait d’une petite fille

Avec beaucoup de sensibilité, l’auteure effeuille les forces et faiblesses d’une petite fille pas comme les autres et les associe à des traits de caractère d’animaux familiers. « Gaie comme un pinson », « Vulnérable comme un oisillon », « agile comme un écureuil »…

Page après page, le portrait de l’enfant se dessine à travers les mots et les illustrations originales qui les accompagne. Jusqu’à la chute finale, bouleversante.

Patchworks et collages

Dans le livre Où se cache ma fille?, de Lydia Waleryszak, la grande originalité vient des illustrations, réalisées à partir de collages et de patchworks. Des tissus savamment associés côtoient des broderies faites à la main et des collages, le tout formant des tableaux originaux et harmonieux.

Un livre touchant, aux illustrations d’une grande douceur.

Informations pratiques

Où se cache ma fille, Lydia Waleryszak – éditions Format – septembre 2020 – 60 pages – 18,50€ – A partir de 3 ans

La famille Martin, David Foenkinos

La famille Martin
Copyright photo Karine Fléjo

Quand un écrivain en panne d’inspiration décide d’écrire sur la première personne qu’il va croiser au coin de la rue, cela donne une mise en abyme savoureuse. Coup de cœur pour le nouveau roman de David Foenkinos!

Fiction versus réalité

Le narrateur est un écrivain qui traverse une mauvaise passe. Marie, la femme de sa vie, l’a quitté car elle avoue lui préférer la compagnie de… la solitude. Quant à ses écrits, ils sont au point mort, faute d’inspiration. Dans ce marasme, il décide de sortir de sa zone d’inconfort en provoquant le destin : au lieu, comme habituellement, d’imaginer une histoire et des personnages, il va écrire sur la première personne qu’il va croiser dans la rue. Il va divorcer de la fiction pour épouser la réalité. Mais ces deux couples sont-ils si distincts l’un de l’autre?

Et de tomber sur une vieille femme, une certaine Madeleine Tricot et sa famille, la famille Martin. Une femme âgée qui regrette son premier amour, un couple au bord de l’implosion, des enfants en pleine crise d’adolescence, un chef de famille victime de harcèlement au travail, la vie de cette famille Martin en particulier, et de toute famille en général, est-elle matière à roman ?

Un roman jubilatoire

Dans La famille Martin, David Foenkinos joue tel un funambule sur la frontière ténue qui sépare fiction et réalité. Deux mondes pas si distincts que cela, qui se nourrissent l’un l’autre, déteignent l’un sur l’autre. Ainsi, l’auteur peut-il influer sur la vie des membres de la famille Martin, riche des confidences que lui font ces derniers? Ses échanges avec Madeleine, Valérie et les autres, vont-ils de même orienter son propre destin?

Avec beaucoup de finesse, d’ingéniosité, David Foenkinos nous plonge dans la génèse d’un livre, livre dans lequel les personnages sont réels et l’auteur parfois lui-même un personnage. « C’est toujours ainsi : c’est en s’éloignant des choses qu’on les atteint le mieux. En me précipitant vers les autres, je n’étais pas à l’abri de me rencontrer. » Grâce à son savoureux humour, il parvient à évoquer des sujets graves (harcèlement , crise conjugale, Alzheimer…) avec le sourire et de la profondeur à la fois. Il prend le lecteur dans le filet de ses mots, joue avec lui, et en fait l’otage consentant de l’intrigue grâce à une tension narrative savamment entretenue.

Une excellente mise en abyme qui se lit d’une traite !

Autres romans de David Foenkinos

La famille Martin est le 17ème roman de David Foenkinos. Vous retrouverez quelques unes des chroniques que j’ai consacrées à ses livres en cliquant sur le lien:

  • La délicatesse : chronique ICI
  • Nos séparations : chronique ICI
  • La tête de l’emploi : chronique ICI
  • Charlotte : chronique ICI
  • Vers la beauté : chronique ICI
  • Interview de David Foenkinos : interview ICI

Informations pratiques

La famille Martin, David Foenkinos – éditions Gallimard, octobre 2020 – 226 pages – 19,50€

Les carnets Filliozat : Je dors, donc je grandis!

Je dors donc je grandis Filliozat
Copyright photo Karine Fléjo

Cerveau, croissance, apprentissage, tous les secrets du sommeil expliqués aux enfants. Pour enfants entre 7 et 12 ans.

Les secrets du sommeil

Le sommeil est essentiel à la santé et à l’équilibre de l’être humain comme de l’animal. Malgré la place qu’il occupe dans nos vies, soit environ un tiers de notre temps, il demeure encore bien mystérieux à nos yeux.

Dans ce cahier aux illustrations éclairantes et aux explications adaptées à la compréhension de l’enfant, Isabelle Filliozat lui dévoile des astuces pour bien dormir et vivre mieux.

Quelle est l’utilité du sommeil? Quel est le rôle de la mélatonine dans la qualité du sommeil? Pourquoi faut-il respecter son horloge interne? Voici quelques unes des questions auxquelles elle apporte des éclairages sous forme de jeux, de quizz, d’activités, rendant ainsi l’enfant actif dans le processus de lecture et d’apprentissage des connaissances.

Si l’enfant éprouve des difficultés à s’endormir, qu’il soit soucieux, qu’il ait passé trop de temps sur les écrans, ou encore qu’il ait consommé des boissons excitantes, il trouvera dans ce carnet des activités ludiques pour tenter d’identifier la cause du problème. Suivent des astuces pour améliorer son sommeil et se réveiller en pleine forme le matin!

C’est clair, amusant et instructif!

La parentalité positive

Ce carnet Je dors donc je grandis!, proposé par Isabelle Filliozat, est un merveilleux outil d’apprentissage. Adepte d’une approche empathique de l’enfant, résolument positive, appelée Méthode Filliozat, l’auteure propose un livret impliquant l’enfant sous la forme de quizz, de jeux, d’ateliers, afin de lui faire comprendre les enjeux du sommeil et les meilleures façons de faire de bonnes nuits.

Il identifie ainsi peu à peu le rôle du sommeil, ce qui le contrarie ou au contraire le favorise, ses amis et ses ennemis. L’enfant, informé, devient acteur de son bien-être, comprend mieux les interdits parentaux (écrans le soir, coucher tardif, etc) et accepte mieux les limites qui lui sont posées. Il acquiert des outils pour exprimer ses besoins, ses craintes, ses envies et devient incollable sur le sommeil!

Une excellente collection, que je vous recommande, comme je vous recommande chacun des ouvrages d’Isabelle Filliozat d’ailleurs.

Informations pratiques

Je dors donc je grandis, Isabelle Filliozat (texte) et Amandine Laprun (illustrations) – Collection Les carnets Filliozat – éditions Nathan, octobre 2020 – Pour enfants de 7 à 12 ans – 48 pages – 6,90€

Et au pire on s’aimera, Thierry Cohen

Et au pire on s'aimera Thierry Cohen
Copyright photo Karine Fléjo

Quand la vie monotone d’une trentenaire célibataire s’emballe suite à un mystérieux bouquet de roses. Amour et télé-réalité, un couple infernal.

Célibat et solitude

Jusqu’ici, la vie d’Alice, trentenaire célibataire, est plutôt une morne plaine. Pas de grand amour, un travail dans une ambiance délétère, un physique passe-partout et aucun effort pour le mettre en valeur. Sans compter qu’aucune perspective de changement ni côté cœur ni côté boulot ne se profile. Même si sa vie ne la satisfait pas, Alice semble s’y résigner. Comme si c’était une fatalité. Comme si elle ne méritait pas mieux qu’une existence fade.

Et pourtant, une rose trouvée sur son paillasson un matin va bousculer son existence. Et si le destin lui souriait soudain et l’exhortait à sortir de sa transparence, à prendre sa vie en main? Même ses collègues semblent se réjouir pour elle de cette embellie dans sa vie.

Mais ce qui commençait comme une mystérieuse et romantique histoire d’amour se révèle au fil des jours inquiétante. Les bouquets se multiplient, y compris sur son lieu de travail. Qui est donc cet inconnu qui semble savoir tout sur elle, qui connait son lieu de travail et son domicile? Un amoureux ou un dangereux détraqué? Alice navigue entre espoir et inquiétude.

Et, comme si la tempête amoureuse qu’elle traverse ne suffisait pas, son patron menace de la licencier sous de fallacieux prétextes. Après la morne plaine, Alice évolue désormais sur des montagnes russes.

Qui est donc cet homme? Va-t-elle regretter la banalité de sa vie d’avant?

Amour et télé-réalité

Dans Et puis au pire on s’aimera, paru aux éditions Plon, Thierry Cohen nous dresse le portrait d’une jeune femme touchante, timide, qui attend patiemment sur le bas-côté de la route, que le destin l’embarque vers un avenir meilleur. Car Alice a si peu confiance en elle, qu’elle n’ose pas prendre les rênes de sa vie, attend que la vie décide pour elle. Mais il faut savoir sortir de sa zone de confort, devenir l’acteur et non le spectateur de son existence. Ce qu’Alice va tenter de faire. Avec succès ou pas?

Ce roman donne aussi l’occasion à l’auteur d’aborder le voyeurisme malsain et l’absence de scrupules qui guident beaucoup de programmes télévisuels ces dernières années. Télé-réalité, télé poubelle, sensationnalisme, la qualité des programmes s’est inclinée devant l’audience à tout prix et donc devant la recherche de rentabilité. Violation de la vie privée, humiliation et moquerie des individus sous couvert d’empathie et d’altruisme, les dérives sont légion. Jusqu’où est-on prêt à aller pour faire de l’argent à la télévision en particulier et dans les médias en général? Les limites semblent sans cesse repoussées…

Le bon côté de ces dérives télévisuelles, c’est qu’on ne regarde plus la télévision et qu’on peut lire davantage! Vous aurez donc le temps et le plaisir de lire ce roman! 😉

Informations pratiques

Et au pire on s’aimera, Thierry Cohen – éditions Plon, octobre 2020 – 452 pages – 20€

Livre pour enfant : Le pousseur de bois, Frédéric Marais

Le pousseur de bois
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Un récit magnifique, tiré de faits réels. Ou quand le don d’un jeu d’échecs à un jeune mendiant va révéler le prodige en lui.

Avoir un don

Un jeune enfant fait la manche dans les rues sales d’une ville indienne, quand un vieillard s’approche de lui et lui tend, non pas à manger ou de l’argent, mais…un jeu d’échecs. Le petit mendiant est déçu en apercevant ces pièces de bois dont il n’a que faire. Mais le vieil homme n’a pas dit son dernier mot et entreprend de lui apprendre à jouer. Pour rendre cet apprentissage plus ludique, il imagine des histoires tandis qu’il lui montre comment bouger les différentes pièces du jeu. L’enfant apprend vite.

Et, la nuit suivante, après lui avoir enseigné les bases, le vieil homme disparait, lui laissant ce trésor de bois.

Or le jeune garçon se révèle avoir un véritable don pour les échecs, don qui va arriver jusqu’aux oreilles du grand maharadjah. Sa vie va alors se métamorphoser.

Des illustrations superbes

Gros coup de cœur pour Le pousseur de bois, de Frédéric Marais, aux éditions Hongfei Cultures, livre inspiré de l’histoire vraie de Mir Malik Sultan Khan (1905-1966). Non seulement l’histoire de ce jeune prodige est d’une déchirante beauté, montre combien le souci de l’autre, l‘attention à l’autre, peuvent bouleverser une vie, combien la transmission entre générations est essentielle, mais les illustrations sont superbes.

le pousseur de bois illustrations

Des illustrations en trois tons, vivantes, terriblement expressives, qui impriment une grande force au texte.

Moralité : filez en librairie acheter ce livre!

Informations pratiques

Le pousseur de bois, Frédéric Marais -éditions HongFei Cultures, octobre 2020 – 40 pages – 16,50€ – à partir de 7 ans.

Site des éditions HongFei Cultures : https://hongfei-cultures.com/