L’attente, de Catherine Charrier : L’attente, une maitresse draconnienne!

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L’attente, de Catherine Charrier

Editions Kero, mai 2012

 

Juste un strapontin…

 

      « Si cela continue, dans un an, je la quitte et je t’épouse ». Quand son amant prononce cette phrase, ce possible amour tous deux qui ne soit plus un strapontin dans son coeur mais une vraie place, LA place, Marie sent ses résistances fondre. Certes, elle est mariée et mère de famille. Lui aussi est en couple et père. Mais… Mais si le temps lui donnait raison? Si au terme de cette attente, la clandestinité faisait place à une union au grand jour?

      Alors elle attend.

      Alors elle se donne des raisons d’attendre.

      Alors elle lui trouve des raisons d’attendre.

      Mais la peur est là qui la tenaille, qui l’étreint lui aussi.. Attend t-elle vainement? Le temps s’écoule, la barre de l’année est allègrement franchie, et Roch n’a toujours pas sauté le pas. Mais si la frustration chez l’un et la peur chez l’autre grandissent, croit chez tous deux un même addictif besoin l’un de l’autre. Besoin de l’entendre, de le toucher, de le sentir, de rire avec lui, de lui parler.

      Une impossibilité à se passer l’un de l’autre dont l’attente se repaît avec délice. Le dilemme reste entier. « L’attente, c’est une histoire de s’autoriser et de s’interdire. L’attente est souveraine. On s’y soumet, ses contingences s’imposent. En son nom, on renonce, on accepte. L’attente est reposante car elle annule toute possibilité de choix. Tout ce qu’on a à faire c’est attendre. L’attente agit comme une grille de sélection sévère et implacable des éventualités de la vie. »

      Un confort pourtant inconfortable. L’attente transporte autant qu’elle achève, sublime autant qu’elle enlaidit, nourrit autant qu’elle sèvre. L’attente est une maitresse draconnienne.

      Jusqu’où Marie ira t-elle? Quels renoncements Roch sera réellement prêt à faire? Vient-il un moment où les illusions deviennent illusoires?

 

      On pourrait penser que ce récit d’un quatuor femme-mari-amant-maîtresse est un sujet rebattu dont on n’a plus rien à apprendre. A tort. Catherine Charrier nous offre ici un magnifique livre. En véritable chirurgienne des âmes et des sentiments, elle dissèque avec une justesse, une délicatesse et une force émotionnelle sidérantes les tourments de l’attente. Et de l’amour tout court.

      A lire sans plus…attendre!

 

Cartons, de Pascal Garnier : un roman qui déménage!

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Cartons, de Pascal Garnier

Éditions Zulma, février 2012

 

     Peu de temps après qu’Emma ait emménagé dans son coeur, tous deux décident de déménager. Plus exactement, Brice ne trouve pas la force de s’opposer au désir de la femme qu’il aime, cette belle et pétillante journaliste de 20 ans sa cadette. Car s’installer dans cette immense maison de campagne ne l’enthousiasme guère. A défaut d’être emballé, il emballe les affaires.

     Un déménagement n’est pas une mince affaire. A fortiori quand il faut le gérer seul. Brice se trouve face à une véritable catastrophe naturelle… Emma, journaliste reporter, est en effet en mission en Egypte lors du grand départ.

     Cuisine, Salle de bains, Vêtements, Livres , mais aussi toute une série de cartons annotés Divers, sont débarqués dans le garage de la nouvelle demeure. Une montagne cartonnée que Brice attend le retour d’Emma pour descendre.

     Sauf qu’Emma tarde à donner signe de vie.

     Sauf que Brice ne peut accepter les raisons de son silence.

     Alors il dresse le camp dans le garage, se creuse une vallée au cœur de sa montagne, installe un lit de camp près de la chaudière. Et tient le siège en attendant Emma.

     Une descente aux enfers au milieu des cartons éventrés que même l’intervention de l’excentrique voisine, Blanche, ne parviendra pas à enrayer. Devant, derrière, à droite, à gauche, puis… dessous, les cartons sont partout.

 

     Dans ce roman publié à titre posthume, on retrouve tout le génie dramatique de l’auteur, son excellence à peindre avec minutie et réalisme les scènes du quotidien, à dessiner les atmosphères sombres sous le pinceau de sa plume, à enluminer ses tableaux de drames humains.

     Un roman à l’humour d’une noirceur d’ébène qui emballe et déménage!

 

 

Informations pratiques :

Prix éditeur : 17,50€

Nombre de pages : 185

ISBN : 978 2843 045752

Le Karinotron avec… Gilles Bornais!

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Journaliste sportif, rédacteur en chef au Parisien, puis directeur de la rédaction chez France-Soir, Gilles Bornais est un aussi un nageur accompli. Plusieurs fois champion de France, entraineur de natation pendant plus de quinze ans, il nage dans les bassins avec autant d’aisance que sa plume dans l’encre des mots.

     Déjà auteur de huit romans à succès dont Le Diable de Glasgow ( prix Griffe noire du meilleur roman policier français, 2001), Le bûcher de Saint-Enoch, Le mystère Millow, Les nuits rouges de Nerwood, Le trésor de Graham, Franconville bâtiment B, Le serin de Monsieur Crapelet et Ali casse les prix, en cette année 2012 il nous offre une plongée dans l’univers de la natation de compétition, avec 8 minutes de ma vie.

  Et Gilles Bornais a gentiment accepté de faire quelques longueurs en notre compagnie, piquant une tête dans le bassin koryféen. Voici donc son Karinotron !

1- Votre livre de chevet :

« Voyage au bout de la nuit ».
2- Vos lectures :

Des livres « écrits » , pas mal de classiques, quelques romans policiers.

3- Votre façon d’écrire :

Chaque jour un peu, beaucoup dès que je peux, quitte à m’enfermer dans des monastères. J’écris aussi souvent dans un café à Montparnasse. Je peux écrire vite mais je mets beaucoup de temps à relire.

4- Votre rapport aux lecteurs :

Je les écoute tous avec grand intérêt (sauf ceux qui me disent qu’il n’y que l’histoire qui compte)
5- Votre prochain livre :

J’ai achevé deux manuscrits et j’ai commencé un roman. ll raconte l’histoire d’un homme qui part à la recherche de sa femme qui a disparu.

Et pour découvrir l’univers de l’auteur plus avant, n’hésitez pas à aller visiter son site !

Site de l’auteur : http://www.gillesbornais.com/index.php

Le nombre de fois où je suis morte, Marie-Christine Buffat : une lecture à vivre!

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Le nombre de fois où je suis morte, de Marie-Christine Buffat

Editions Xénia, Juin 2012

 

     La vie est une succession de morts. Mourir de faim, de honte, d’ennui, de désir, d’impatience, de jalousie, de culpabilité, de chaud, d’angoisse, de chagrin, de froid, de rire… ne passons-nous pas notre vie à succomber à un trop plein d’émotions? Si, mais pour mieux en ressusciter. Parfois.

     C’est le cas des héroïnes de ces nouvelles. Des femmes qui vivent pleinement, intensément. Des femmes qui s’exposent, jusqu’au-boutistes. Des éponges qui absorbent aussi bien les joies que les peines, éclatent de rire comme explosent en larmes. Des femmes entières. Des femmes vivantes.

     Tout commence par la mort de l’enfance. Premier amour. Premier rapport sexuel. Fin de l’innocence sans pour autant connaître « la petite mort. » Rien ne sera plus comme avant. Ce n’est que le début d’une longue série de passage à trépas que Marie-Christine Buffat passe en revue avec une plume d’une vivacité extraordinaire, d’une sensibilité vibrante, encrée à l’humour noir.

     Trop de rondeurs? Et c’est le régime, la faim qui tenaille, la jubilation des kilos perdus…et le spectre de l’anorexie qui menace. Ou quand le diktat de la mode, le regard des autres peuvent s’avérer fatals. Et l’autre faim, celle de l’âme? La fillette, morte de peur face à un père violent, se fait plus sage qu’une image, soucieuse d’obtenir le visa du coeur de son papa, de fouler ce territoire tant convoité. Faim d’amour. Mais la violence paternelle la laissera t-elle passer la frontière?

     On s’engouffre dans le sillage de la plume de l’auteur, véritable caméléon des émotions de ses personnages, de la fillette à la femme d’âge mur, en passant par toutes les saisons de l’existence. Car Marie-Christine Buffat, avec la force vitale de son écriture, le degré d’intimité qu’elle sait d’emblée créer entre les héroïnes et le lecteur, nous fait décoller sur les ailes de sa plume… pour mieux nous faucher par ses chutes. Chaque nouvelle en effet nous cueille en plein vol par son issue, fatale parfois, bouleversante souvent, inattendue toujours.

 

     N’ayez pas peur de vous retrouver face à un livre morbide, car il ne l’est pas. C’est au contraire un condensé de vie, de rires, de larmes, d’émotion dans toutes ses acceptions.

     Vous ne risquez qu’une seule chose : succomber au talent de l’auteur. Une bien jolie mort, non? C’est mon cas, et j’ai même ressuscité pour vous en parler!

 

P. 7 : « Souvent j’ai ri, beaucoup,très fort, alors qu’à l’intérieur, on discernait quelque bruit d’éclat, de choses fragiles qu’on brise. Souvent, j’ai pleuré, heureuse et soulagée, tandis que je caressai du regard ou de la main l’objet de mon émoi. »

Des chiffres et des litres, de Rachid Santaki

 

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Des chiffres et des litres, de Rachid Santaki

Éditions Moisson Rouge, mars 2012.

 

      1998 à la Plaine Saint-Denis. La construction du Stade de France est achevée. Tout est prêt pour accueillir la coupe du monde de football. Zidane et les Bleus font rêver. Les sommes d’argent colossales qu’ils gagnent aussi. Beaucoup. Mais est-il besoin de mettre des chaussures à crampons pour se faire de l’argent?

      A Saint Denis, la guerre pour contrôler le trafic de drogue est ouverte. Caïds notoires et dealers novices s’affrontent. Parmi eux, Hachim, un adolescent brillant à l’école, passionné de hip hop, qui avait jusqu’alors pour projet de devenir journaliste. Une voie toute tracée, loin des chemins de la délinquance, des règlements de compte entre bandes rivales, du sang, de la violence.

      Cependant est-on maître des ses choix de vie quand on évolue dans un tel contexte? Peut-on résister à l’appel de l’argent facile, à la fascination exercée par les gros caïds du quartier? Sa soeur Sarah tente d’éveiller sa conscience. Des conseils dont l’ado n’a que faire. Sa famille n’est plus celle du sang, mais celle de la drogue, du deal. Un monde qui n’a rien d’i-deal-lique.

      Règlements de compte, combats de chiens, passages en taule, tabassages, flics ripoux, Hachim glisse ses pas dans les empreintes de son mentor, Houssine. Jusqu’à cette destination ultime dans la violence : c’est à son tour de tuer. Et de trembler. Et de réaliser que ce chemin de traverse n’est pas fait pour lui. Lui, Hachim, le tendre. Mais peut-il reculer?

      Rachid Santaki, dans un style très maitrisé, nous offre ici un roman poignant sur le destin d’un adolescent qui avait « tout pour réussir ». Édifiant, passionnant, bouleversant.

 

P. 224 : « J’ai dealé ma jeunesse contre le trafic, les soucis, la vengeance, le fric. Mes pensées se bousculent comme les usagers de la ligne 13 aux heures de pointe. J’avais tout pour briller, j’ai tout raté. »

Paraphilia, de Saffina Desforges: VOUS allez être la prochaine victime!

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Paraphilia, de Saffina Desforges,

Editions MA, mai 2012

     Le corps dénudé de Rebecca, dix ans, est retrouvé sans vie dans une rivière, les ongles peints en jaune. Disparue quelques jours plus tôt, la fillette ne sera hélas pas la seule victime à déplorer. Au fil des mois, selon le même mode opératoire – la strangulation, des fillettes prépubères sont retrouvées assassinées avec « dans le corps », cette signature cynique du tueur en série sur une carte de visite: « Oncle Tom ».

     Le Royaume-uni est dès lors en état de choc. Pas une seule agglomération, pas un seul village n’est à l’abri de la menace pédophile. L’angoisse monte. Oncle Tom est partout, dans toutes les conversations, dans tous les journaux, sur tous les écrans.

     Bristow, autrefois condamné pour crime sexuel, fait un coupable tout trouvé. Mais est-il réellement le coupable cette fois?

     Pour Claire, maman de Rebecca, mais aussi pour son compagnon Matt Burford, journaliste de profession, impossible de rester les bras ballants à attendre que la police capture éventuellement le serial killer. Il ne pourront envisager de faire le deuil que lorsque le tueur sera sous les barreaux. Besoin de comprendre, de mettre un visage sur l’assassin.

     Et d’investiguer sur les paraphilies – déviances sexuelles, dont la pédophilie est une variante. Et de participer eux aussi à la chasse à l’homme. Ils se retrouvent alors embarqués dans une affaire d’un machiavélisme qui dépasse l’imagination la plus fertile.

     Inspirée de la traque de Robert Black, tueur en série qui a sévi en Angleterre au début des années 80, cette enquête menée de haute plume par Saffina Desforges est passionnante et riche en enseignements à bien des égards. Très bien ficelée, l’intrigue nous saisit dès les premières lignes et nous tient en haleine de bout en bout, les yeux aimantés aux pages. Mais pas seulement. C’est l’occasion ici pour les auteurs de souligner le rôle des médias – voyeurisme malsain, sensationnalisme ou au contraire aide précieuse, de mettre en lumière les rivalités entre les différentes branches de la police, de nous éclairer sur les diverses méthodes d’investigation tel le profilage, mais aussi de balayer les préjugés sur le profil « type » du serial killer. Les crimes sexuels ont-ils vraiment à voir avec le sexe? N’est-ce pas davantage un besoin de contrôle ultime sur autrui, une soif exacerbée de pouvoir?

     Attention, soyez prévenus du danger! Car ce thriller époustouflant va faire d’autres victimes : VOUS, lecteurs, qui allez succomber à la talentueuse plume de Saffina Desforges et parcourir ces 522 pages en apnée !

 

     Site de l’auteur : http://www.saffinadesforges.com/

     Site de l’éditeur : http://ma-editions.com/

Les âmes rivales, de René Manzor : Un règne sans état d’âme.

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Les âmes rivales, de René Manzor

Editions Kero, mai 2012

 

Un règne sans état d’âme

 

     La fillette de treize ans qui se présente au père Arthur, lui fait une confession bien étrange. Un certain Jahal, incarnation du Mal, la poursuivrait. Elle seule serait apte à le voir, à le sentir. Plus, elle serait liée à lui par cette alliance en os sculpté. Une union terrifiante et exclusive avec cet être désincarné. Car Jahal ne supporte aucune autre présence aimante auprès d’elle. Or il existerait une autre âme soeur, une âme rivale, lui aurait-il confié. Un concurrent que d’existence en existence, il s’emploierait à rechercher et à systématiquement éliminer.

     Touché par Cassandre, le prêtre n’accorde toutefois que peu de crédit à ses propos. Un ami imaginaire sans doute, ce Jahal. Une élucubration de son esprit trop fertile à cet âge.

     Et de la renvoyer gentiment tandis qu’elle sollicitait l’absolution.

     Se le pardonnera t-il un jour?

     Vingt ans plus tard, Cassandre défraie l’actualité pour avoir tenté d’assassiner son mari, le député charismatique Thomas Wells. Un acte incompréhensible de prime abord de la part de cette femme aimante. L’avocat Matt Collins prend cette affaire très à coeur. Il entend bien délivrer sa cliente. Et pas de sa seule cellule, mais aussi et surtout d’une incarcération plus terrible : cette prison mentale qui est sienne depuis toujours et dont le geôlier est un certain Jahal…

 

     Réalisateur émérite (Le passage, Dédales, entre autres), René Manzor signe ici son premier roman. Un thriller fantastique époustouflant. Une intrigue captivante qui nous emporte dans des dédales dont l’auteur seul a le secret. La mort, la vie après la mort, le corps comme simple «habitacle » des âmes d’une existence à l’autre, la survivance ou non des souvenirs et des sentiments lors de la réincarnation, sont autant de thèmes traités brillamment. Une écriture très visuelle, ciselée, efficace.

Un captivant moment de lecture!

 

Site de l’auteur : http://www.renemanzor.com/

Et puis, Paulette…, de Barbara Constantine : JUBILATOIRE !

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Et puis, Paulette…, de Barbara Constantine

Éditions Calmann-Lévy, mai 2012

 

     La maison de campagne de Ferdinand est bien vide ces deux derniers mois. Son fils, sa belle-fille et surtout ses deux petits fils, P’tit Lu et Ludo dits les Lulus, lui manquent cruellement. Certes, il peut aller les voir, mais ce n’est pas pareil. Sa grande masure bruit du silence de leur absence. Un vide qui a affecté son caractère. Lui autrefois dur à cuire, bourru, est devenu fragile, sensible.

     Une sensibilité qui le rendra réceptif à la détresse de sa voisine, Marceline. Suite à un violent orage, la vieille dame solitaire doit faire face à des infiltrations d’eau énormes, une maison au toit prêt à s’effondrer. Pour les Lulus, la solution tombe sous le sens : leur grand-père n’a qu’à l’inviter à s’installer chez lui. Simple, non? Pour les enfants, oui. Pour les adultes, non. Cela ne se fait pas, un homme qui héberge une femme. Enfin pas trop. Ferdinand réfléchit toute la nuit. Au diable les règles de bienséance, place à la solidarité! Et, puis, ce n’est que provisoire, non? Le temps que la toiture soit réparée. Et Marceline d’emménager dans une des dépendances de la ferme.

     Or non seulement le provisoire va durer, mais à la nouvelle occupante vont s’ajouter Guy le veuf éploré, les soeurs Lumière, une jeune infirmière, un étudiant, des animaux… et puis, Paulette. La ferme vit, vibre, s’anime et s’organise. Un planning, une comptabilité des dépenses et ressources sont même créés, répondant au nom de Solidarvioc . Un nouveau départ est désormais possible pour chacun. Une deuxième chance.

     Alors certes, la vie n’épargne personne, mais l’entraide agit tel un baume lénifiant. Les bonheurs se multiplient et le poids des soucis se divise. « Un pour tous, tous pour un! », tel pourrait être leur credo. 

 

     Barbara Constantine nous offre ici un roman truculent, loin de la caricature et de la mièvrerie. L’entraide intergénérationnelle, la non-fatalité à subir sa vie, cet extraordinaire exemple de prise en charge des personnes âgées par elles-mêmes, sont d’un optimisme contagieux. On rit, on s’émeut, on jubile, on s’attache inéluctablement aux personnages, lesquels nous accompagnent encore bien longtemps, la lecture achevée.

     A lire, à relire, à offrir! Un vrai rayon de soleil !