Mano Gentil, c’est une écriture très travaillée, ciselée, qui nous emmène au coeur de l’humain. Une écriture très visuelle, où se crée une véritable intimité entre le lecteur et les personnages.
Après un troisième cycle en Lettres Modernes puis en Relations Publiques, des postes de Responsable de Communication, Directrice de Cabinet d’un homme politique et de journaliste, l’auteur se consacre aujourd’hui pleinement à l’écriture. Romans, animation d’ateliers d’écriture, lectures musicales dansées, rencontres dans des collèges et lycées, je vous invite vivement à découvrir l’univers de l’auteur sur son site : http://www.manogentil.com.
A la faveur de la parution de son tout nouveau roman, Le berceau de la honte, chez Calmann-Lévy, Mano Gentil a accepté de répondre avec beaucoup de gentillesse au Karinotron.
Le Karinotron de Mano Gentil :
1- Votre livre de chevet :
Pas de livre de chevet, je me couche très tôt ! Je lis en journée et le livre qui m’accompagne en ce moment est « l’homme qui rit » de V.Hugo. Je relis le roman et les notes au crayon de papier que j’avais inscrites à l’université, il y a de cela trente ans !
2- Vos lectures :
J’aime lire plusieurs livres en même temps. Je peux dévorer un livre en une journée (« qu’on ne me dérange pas s’il vous plaît »), comme je peux entamer un roman sans le terminer. Si je ne suis pas conquise, je ne me fais pas violence. Mes lectures sont variées, du roman à l’essai philosophique, mais se rejoignent toujours sur un point : il faut qu’elles trouvent à se nourrir de l’humain.
3- Votre façon d’écrire :
Si par façon d’écrire, on comprend la dimension matérielle de mon écriture, je dirai un bureau bien éclairé par une grande baie vitrée qui s’ouvre sur la plaine de Bièvre en Isère. Si l’on entend par là, la manière dont les idées naissent, je dirai beaucoup de réflexions, de rêvasseries, quelques notes prises de jour comme de nuit, puis soudain la première phrase sur l’ordinateur…
4- Votre rapport aux lecteurs :
Le lecteur potentiel, celui qui retournera le livre pour lire la quatrième de couverture, je ne cherche jamais à l’imaginer. Le lecteur que je rencontre dans une école, un lycée ou lors d’une dédicace, lui, je le connais mieux. Je le vois venir, je le sens venir, en revanche il me surprend souvent pas sa sagacité ou par le détail qui l’a marqué et dont je ne souvenais absolument plus.
5- Votre nouveau livre :
Un hymne à l’amour fou, avec pour toile de fond, l’organisation criminelle que fut le Lebensborn. Comme à mon habitude, la trame du roman nous promène sur différentes années.