Les couleurs de la vie, Lorraine Fouchet : un hymne à la vie

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Les couleurs de la vie, Lorraine Fouchet

Editions Héloïse d’Ormesson, mars 2017

400P. ; 21€

 

Dans ce roman aux accents résolument optimistes, Lorraine Fouchet dépeint la vieillesse avec ses regrets, ses tracas, mais aussi ses espoirs. Un merveilleux hymne à la vie.

Suite au décès de sa grand-mère survenu le jour de son 26ème anniversaire, dans des circonstances très inattendues, Kim a besoin de prendre de la distance, de faire le point loin de son île bretonne. Elle ne reviendra que lorsqu’elle saura répondre à cette lancinante question : est-ce que ça vaut la peine de vieillir ?

Elle laisse donc derrière elle son compagnon Clovis, la maison de la presse où elle travaille, et propose ses services comme dame de compagnie à Antibes. La femme dont elle doit s’occuper, prénommée Gilonne, est une ancienne actrice au caractère bien trempé. Une mondaine qui peut très bien se tenir comme tirer la langue en public, danser le madison le samedi ou s’affaler au fond de son lit en se prenant pour une oursonne. Mais pareille excentricité n’est pas de nature à effrayer Kim, ni à la décourager. Alors qu’elle se prend d’affection pour la vieille femme, laquelle aurait pu être sa grand-mère, un appel la plonge dans la consternation : une amie de Gilonne lui apprend en effet que Côme, le fils unique de cette dernière, est décédé noyé il y a plusieurs années. Mais dans ce cas qui est donc l’homme qui l’a engagée en se faisant passer pour Côme ? S’il n’est pas le fils de Gilonne, quelles sont donc ses réelles intentions ? Abus de faiblesse, usurpation d’identité à des fins d’extorsion de fonds ? Et pourquoi Gilonne, s’il n’était pas son fils, prétendrait-elle le contraire ? A moins que ce ne soit l’amie de Gilonne qui alors se trompe en le croyant mort ?

Et Kim d’investiguer, désireuse de faire la lumière sur ce qu’est devenu le fils de Gilonne et sur la réelle identité de celui qui aujourd’hui prend soin d’elle.

Un roman tendre et viscéralement humain, qui emprunte toutes les couleurs de la vie. Du noir du deuil au rose de la naissance, en passant par le bleu d’un ciel sans nuages ou l’orangé d’une chevelure flamboyante. En véritable peintre des émotions, Lorraine Fouchet nous offre un tableau touchant qui interroge sur le sens de la vie, la vieillesse, avec cette lumière qui toujours la caractérise : celle de l’optimisme.

P 372 : Vieillir est un privilège que l’on peut accepter ou refuser. A chaque seconde, on choisit d’être là, ici et maintenant. On assume d’enlacer le monde.

 

La petite fille qui rêvait d’être une elfe, Marie-Laure Bigand (auteur) et Laetitia Bigand (illustratrice)

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La petite fille qui rêvait d’être une elfe, Marie-Laure Bigand (auteur) et Laëtitia Bigand (illustratrice)

Editions Lelyrion jeunesse, mars 2017

A partir de 5 ans.

Une histoire tendre au coeur, qui vous met des étoiles dans les yeux.

 

Emma se réveille avec un sourire jusqu’aux oreilles ce matin. Au coeur de la nuit, elle a en effet rêvé être une elfe. Elle portait une magnifique robe de princesse, arborait des oreilles pointues et chevauchait une souris géante. Son souhait depuis son plus jeune âge s’est ainsi concrétisé.

Mais qui dit réveil dit retour à la réalité. Adieu robe somptueuse, pays féerique, oreilles pointues! Et d’être plongée dans un indescriptible chagrin. Heureusement, grâce à l’amour d’une mère, il arrive que la réalité rejoigne les rêves…

Un très joli conte, tendre, sensible, qui fera voyager votre enfant au pays des elfes et des souris géantes et lui montrera combien il est important de ne jamais renoncer à ses rêves. De très belles illustrations poétiques et féeriques accompagnent cette belle histoire, offrant aux petits lecteurs un rêve éveillé.

En amoureux, Arnaud Guillon (éditions EHO)

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En amoureux, Arnaud Guillon

Editions Héloïse d’Ormesson, mars 2017

 

Après « Tableau de chasse », Arnaud Guillon renoue avec les personnages aux relations ambigües et aux personnalités complexes. D’une écriture élégante, il pénètre dans l’intimité des êtres pour en révéler les failles, oscillant entre récit amoureux et tension psychologique.

Invité à la pendaison de crémaillère d’un couple d’amis, le regard de Paul croise celui de la pétillante Ninon. Sa silhouette d’une grâce insolente, sa peau d’une finesse de soie et son regard d’un vert magnifique le font immédiatement tomber sous son charme. « Ravissante mais dangereuse » lui glisse à l’oreille son ami. Un avertissement qui ne saurait freiner les élans de Paul, récemment séparé de Chiara. Si Paul est libre, Ninon arbore à contrario une alliance à son doigt. Mais leurs échanges lui révèlent vite que cette bague n’est plus que le dernier témoin d’un amour à l’agonie avec son mari Thaldée. Le fait qu’elle réponde aux avances de Paul et soit sensible à son charme n’en est-il d’ailleurs pas la preuve ? « Quand on va voir ailleurs, dit-elle, c’est qu’il y a un problème. »

Au fil des jours, les deux amants multiplient les rendez-vous cachés dans la capitale, les étreintes passionnées. Dans un Paris estival vidé de ses habitants, il leur semble que la ville, le monde, la vie, leur appartiennent. Un bonheur presque indécent. C’est alors que Ninon lui fait une proposition aussi inattendue que réjouissante : elle propose à Paul de s’envoler avec elle en Grèce ou en Italie, à l’insu de son mari. Comment refuser pareille proposition ? Les paysages idylliques, la mer émeraude, la tranquillité, la liberté de se montrer ensemble sans crainte d’être reconnus, tout confère à rendre cette escapade paradisiaque. En théorie. Car l’amour n’a que faire des théories, n’obéit à aucune équation…

La plume délicate et sensible d’Arnaud Guillon met les âmes à nu et dissèque les cœurs avec une finesse chirurgicale. Ces moments de bascule, où les sentiments changent de nature, ces petits grains de sable qui bloquent soudainement les rouages du bonheur, sont analysés ici avec beaucoup de subtilité. Le lecteur prend son billet pour la Grèce, accompagne Ninon et Paul, sans savoir s’il a pris un vol pour le paradis ou pour l’enfer.

A lire !

Des histoires courtes à lire dans le métro

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Short Edition, maison crée en 2011, s’est spécialisée dans les textes courts, des nouvelles à la poésie, en proposant une plateforme collaborative de publication. En 2015, Short Edition installait à Grenoble 8 Distributeurs d’Histoire Courtes pour proposer gratuitement quelques-uns des textes publiés aux passants. Après avoir attiré l’attention de Francis Ford Coppola lui-même, les bornes prennent aujourd’hui place dans 3 stations du métro parisien.

 

Avec 3 Distributeurs d’Histoires Courtes personnalisés aux couleurs de la RATP, situés dans les stations Voltaire, Nanterre Université et République, Short Edition et la RATP offrent aux voyageurs, à l’occasion du Printemps des Poètes, quelques lignes de lecture. Un poème, une histoire d’une, trois ou cinq minutes, imprimé sur un mini papyrus blanc, le temps d’une, trois ou cinq stations de métro…

Les voyageurs seront sensibles à la présence d’un de ces distributeurs originaux sur leur trajet quotidien : d’une pression de l’index, on imprime gratuitement quelques minutes de lecture, l’idéal pour attendre agréablement l’arrivée du métro, ou pour lire entre deux stations.

À l’occasion de l’édition 2017 du Grand Prix Poésie, la RATP vous propose de retrouver les œuvres des lauréats de 2016. Ces poèmes seront disponibles dans les Distributeurs d’Histoires Courtes, et donc imprimés, de façon aléatoire.

En 2017, la plateforme participative short-edition.com rassemble, selon les chiffres communiqués par Short Edition, 200 000 lecteurs abonnés, 6 800 auteurs agréés par la communauté, 65 000 histoires courtes, micro-nouvelles originales, poèmes, haïkus, et a généré depuis sa création 13 millions de lectures d’œuvres.

 

 

Prix du Livre France Bleu – Page des Libraires : sélection 2017

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Qui succédera à L’ombre de nos nuits, de Gaëlle Josse, lauréate de l’édition 2016, membre du jury et marraine du Prix du Livre France Bleu – PAGE des Libraires 2017 ?

Les libraires du réseau PAGE des libraires ont sélectionné les cinq ouvrages suivants :

 

Rendez-vous le lundi 29 mai pour découvrir le ou la lauréat(e) de l’édition 2017, qui aura été choisi par le jury .

Le jury, présidé par Eric Revel, Directeur de France Bleu, se compose de : Gaëlle Josse, Nadège Menuisier auditrice de France Bleu Sud Lorraine, Aurélie Janssens de la Librairie Page et Plume à Limoges et de Mélanie Le Cam, du Havre et lectrice de la revue PAGE des Libraires

 

Save the date! Rencontre avec Gilles Paris le 13 avril

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Jeudi 13 avril, soit pile dans trois semaines, j’aurai le plaisir d’animer la rencontre avec Gilles Paris à la librairie Idéale. Il nous présentera son tout nouveau roman, à paraître début avril aux éditions Plon : Le vertige des falaises . Un roman émouvant, envoûtant, dont les personnages vous hanteront longtemps.

Alors, on prend tout de suite 5 minutes pour bloquer sa soirée :

  • On note ce RDV dans son agenda (et on met une alarme si besoin, voire deux, avec la sonnerie à fond)
  • On cherche une baby-sitter pour la petite dernière (si on n’en trouve pas, on vient avec elle)
  • On prévient ses amis. Car c’est bien connu, plus on est de fous…
  •  On annule toute réunion tardive qui pourrait nous retenir au bureau (excuse toute prête : « je ne peux pas, j’ai poney aquatique ». Au besoin, Gilles vous fera un mot d’excuse)
  • On repère d’ores et déjà où se situe la librairie, l’aéroport le plus proche 😉

C’est fait, je peux compter sur vous? Alors je récapitule :

Invité : Gilles Paris

Objet : La parution de son nouveau roman : Le vertige des falaises (Plon)

Lieu : La librairie Idéale, 41 rue Clerc, 75007 Paris

Heure : 19h00 (si vous arrivez en retard, il vous sera demandé d’interpréter une chanson. Mais comme nous ne sommes pas méchants, nous vous laisserons la choisir. Ou pas…  😉 )

Pamela, Stéphanie des Horts (Albin Michel)

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Pamela, Stéphanie des Horts

Albin Michel, janvier 2017

Rentrée littéraire

Le roman vrai d’une femme amoureuse de l’amour.

« Mon destin passe par les hommes. Je les aime brillants et décoratifs. (…) Je veux des hommes et de l’argent, je veux la célébrité aussi. Je veux l’excellence. Et le plaisir ! » Qui est donc cette femme qui, du haut de ses 18 ans tout juste, ose tenir de tels propos ? Pamela Digby, issue d’une famille d’aristocrates désargentés. Et de mettre ses propos en application dès ses dix-neuf ans en parvenant à épouser le fils de Winston Churchill.

Effroyablement magnétique, Pamela ne s’en tient cependant pas là. Lasse de son bon à rien de mari, elle devient la maîtresse de Gianni Agnelli, d’Élie de Rothschild et du prince play-boy Ali Khan. Mais entretient aussi des liaisons avec le légendaire reporter Edward R. Murrow et avec le célèbre armateur Stávros Niárchos. Elle épousera William « Leland » Hayward, producteur de Broadway, et W. Averell Harriman, gouverneur de New York.

Scandaleuse ? Intrigante ? Courtisane ? Pamela n’a que faire des critiques à son sujet. Rien ni personne ne peut la faire dévier de la route qu’elle s’est tracée.

Cette faculté à se fondre dans chaque situation nouvelle à l’image d’un caméléon, mais aussi à flairer à chaque fois l’homme de la situation, lui ouvre les portes d’un monde auquel peu de gens ont eu accès au cours de la seconde moitié du XXe siècle, un monde où elle a fréquenté quelques-uns des hommes les plus puissants de son époque dans des domaines aussi variés que la politique, la diplomatie, le gotha, les affaires ou le show-biz. « J’aime le pouvoir et l’argent, les affaires de cour et leurs arcanes, j’aime le gotha, la politique, la diplomatie, rien ne m’effraie quand un homme me serre dans ses bras. Je connais ses faiblesses et lui les miennes. Nous avançons de concert, invincibles. J’acquiers ma propre gloire en me mirant dans le reflet de sa célébrité. »

Stéphanie des Horts nous offre une plongée fascinante dans la vie de Pamela, de sa rencontre avec Churchill à sa mort dans la piscine du Ritz à Paris, alors qu’elle était ambassadrice des États-Unis. Une femme à l’existence flamboyante et au destin exceptionnel.

Prix de la Closerie des Lilas 2017 : 2ème sélection

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Mercredi 20 mars 2017 les membres du jury du Prix de La Closerie des Lilas se sont réunis à la Closerie des Lilas à Paris. Une deuxième sélection de 4 romans de femmes parus à la rentrée de janvier a été établie. Le Prix sera remis le 19 avril 2017.

Les 4 finalistes : 

Hadamar de Oriane Jeancourt Galignani, Éditions Grasset

Les parapluies d’Erik Satie de Stéphanie Kalfon, Éditions Joëlle Losfeld

Par amour de Valérie Tong Cuong, Éditions J.C. Lattès

Trois saisons d’orage de Cécile Coulon, Éditions Viviane Hamy

La lauréate : La lauréate sera l’invitée privilégiée de La Closerie des Lilas pendant une année, pour un montant de 3 000 euros.

10 ans :

2017 est l’année des 10 ans du Prix de la Closerie des Lilas. Pour fêter cet événement, le plus féminin des prix littéraires a le plaisir d’accueillir Claude Lelouch, président d’honneur de l’édition 2017 ainsi que Benjamin Biolay, invité d’honneur.

Mission :

Le Prix de la Closerie des Lilas a pour mission de soutenir et faire connaître une littérature féminine de qualité. Par souci d’indépendance et d’ouverture, la volonté des fondatrices a été d’instituer un jury invité différent chaque année qui rassemble des femmes du monde des arts, des lettres, de la presse, des sciences et de la politique. Le jury invité en 2017: Lydia Bacrie, Victoria Bedos, Bérénice Bejo, Claire Chazal, Catherine Clément, Diane von Furstenberg, Emmanuelle Devos, Daniela Lumbroso, Orlan, Claude Lelouch ( président d’honneur) et Benjamin Biolay ( invité d’honneur). Le jury permanent : Emmanuelle de Boysson (journaliste Version Fémina, romancière), Adélaïde de Clermont-Tonnerre (Point de Vue, romancière), Carole Chrétiennot (cofondatrice du Prix de Flore), Stéphanie Janicot (Muze, romancière), Jessica Nelson (Editions des Saints Pères, romancière), Tatiana de Rosnay (romancière).