La Kar ´Interview de Dominique Dyens

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Dominique Dyens est l’auteur de huit ouvrages dont La femme éclaboussée, C’est une maison bleue, Maud à jamais, Eloge de la cellulite et autres disgrâces, Délit de fuite, Intuitions, Par coeurs et Lundi noir. Une talentueuse romancière, véritable reine du thriller psychologique, qui dissèque magnifiquement l’âme humaine au scalpel de sa plume. Elle nous revient cette année avec La femme éclaboussée aux éditions Héloïse d’Ormesson.

 

Rencontre avec une femme délicieuse : 

Qui êtes vous Dominique Dyens?

Un écrivain ? En tout cas une femme, c’est ma seule certitude, qui imagine des drames bourgeois, des histoires de couples au bord de l’implosion, des héroïnes blessées par la vie, un peu folles parfois, manipulées souvent…Je suis une inventeuse d’histoires qui met en scène des femmes et des hommes qui s’aiment, se haïssent, se désirent ou ne se désirent plus….J’écris des portraits de vies mais toujours avec une intrigue et un suspens en arrière-fond…

Quel est le thème central de ce roman?

C’est l’histoire d’une héroïne tragique. Cette femme bourgeoise qui découvre tardivement le désir et le plaisir et dont la passion amoureuse est brisée d’un seul coup par la violence d’un homme et par la bien-pensance et l’hypocrisie d’une société conformiste …

Si vous deviez choisir une phrase de ce livre, laquelle mettriez vous en avant?

« Elle se souvient de la douceur de la langue et ses mamelons durcissent. Avant ils ne durcissaient que sous l’effet du froid. »

Si ce roman était une musique, laquelle serait-elle ?

Peut-être le deuxième mouvement de La jeune fille et la mort, de Schubert….

Si ce roman était un film, lequel serait-il?

Ce serait un film qui porterait le même titre. Qui aurait été réalisé par un metteur en scène que je n’ai pas encore rencontré…On a beaucoup comparé ce roman à un film de Claude Chabrol. J’aimais beaucoup ses films.

Avez-vous des rituels d’écrivain (lieu, horaires, musique d’ambiance, etc)?

Depuis cette année J’ai mon propre bureau. J’ai décoré cette pièce de façon très minimaliste. Rien au mur. Parquet noir. Une bibliothèque avec uniquement mes dossiers de travail. J’écris sur un vieux portable et je me dis régulièrement qu’il faudrait que j’ai un grand écran et un ordinateur plus récent…J’écris tous les matins en buvant du café le plus américain possible. Maintenant j’écris aussi l’après-midi.
Je n’écoute jamais de musique quand j’écris. Sauf lorsque j’ai écrit « C’est une maison bleue »…

Comment vous vient l’inspiration ?
Souvent en voiture, en train. Mais cela peut prendre des années avant que j’en fasse un roman….J’ai plein d’histoires comme ça dans mon « tiroir », dans mes carnets…Encore faut-il être sûre que ce soit une bonne histoire…

Qu’aimeriez vous partager avec vos lecteurs en premier lieu?

Leur plaisir. Quand mes lecteurs me disent qu’ils ont lu d’une traite un de mes romans, quand je sens que quelque chose a fait écho en eux, les a touchés, je suis heureuse et cela me donne du courage pour continuer. Car l’écriture d’un roman est pour moi comme la traversée d’un désert. Apre et dont on ne sait jamais quand on en verra le bout ….

 

Site de l’auteur : dominiquedyens.com

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Retrouvez ici la chronique que j’ai consacrée au nouveau roman coup de coeur de Dominique Dyens, La femme éclaboussée, aux éditions Héloïse d’Ormessonhttps://leschroniquesdekoryfee.wordpress.com/2014/05/07/coup-de-coeur-pour-la-femme-eclaboussee-de-dominique-dyens-editions-heloise-dormesson/

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