Philippe Routier est l’auteur de cinq romans aux éditions Stock : Le passage à niveau (2006), Le veilleur du Britannia (2008), Pour une vie plus douce (2009), Noces de verre (2011) et L’enfant du parc (2014). Le point commun de ces romans est une sensibilité à fleur de plume, des thèmes dans lesquels l’humain est au coeur. Et son nouveau roman, L’enfant du parc, est en ce sens un bijou de sensibilité servi dans un écrin de talent. Alors, si vous ne connaissez pas encore cet auteur, je ne peux que vous conseiller de le découvrir. Et si vous le connaissez déjà, ruez-vous sur son nouveau livre!
Rencontre avec l’auteur :
Qui êtes-vous Philippe Routier ?
Un auteur de pures fictions, mais très attentif au réel.
Quel est le thème central de ce roman ?
Traiter un thème ne doit pas être l’intention de départ d’un romancier, s’il souhaite éviter que son histoire manque de vitalité et d’imprévu. Mais à présent que le livre est terminé, je dirais qu’il y est question des liens du sang, des affinités électives, de la puissance du destin…
Si vous deviez choisir une phrase de ce livre, laquelle serait-elle ?
La vie est limitée en longueur, mais pas en largeur.
Si ce roman était une musique ?
Euh, il en serait plusieurs, car il joue sur des tonalités diverses et emprunte ses ambiances, ses revirements et ses procédés narratifs à plusieurs genres : drame social, tragédie intime, thriller, suspense psychologique, conte d’espoir…
Si ce roman était un film ?
Un modèle pour moi : 21 grammes du mexicain Iñárritu (pour la perturbation du récit linéaire et le nombre élevé d’interactions entre les personnages) ou l’adaptation d’un Simenon (pour la peinture du quotidien et la mise en scène de personnages modestes auxquels il arrive des histoires fortes).
Avez-vous des rituels d’écriture ?
Ceux que me dictent mes insomnies.
Comment vous vient l’inspiration ?
Je ne crois pas trop à l’inspiration, mais davantage aux réflexions sur la bonne manière de mener son histoire, à la précision des réglages pour lui donner sa justesse et au travail final pour resserrer le texte encore et encore.
Qu’aimeriez-vous partager avec vos lecteurs ?
J’aime plutôt qu’ils me racontent leurs histoires vraies, ou celles qu’ils croient vraies.
Retrouvez ici la chronique que j’ai consacrée à ce coup de coeur littéraire, L’enfant du parc, de Philippe Routier, aux éditions Stock : https://leschroniquesdekoryfee.wordpress.com/2014/05/28/gros-coup-de-coeur-pour-lenfant-du-parc-de-philippe-routier/